Malgré les nombreuses améliorations intervenues sous l’impulsion d’UCM, votre pension légale est toujours limitée. Nous vous conseillons donc de penser au plus tôt à vous constituer une Pension Libre Complémentaire (PLC).
Votre pension complémentaire
Les pensions complémentaires ont été élaborées au fil du temps pour permettre au pensionné indépendant de vivre décemment. Chaque type de pension complémentaire suit des règles, offre un degré de protection et est soumis à un traitement fiscal qui lui est propre. Ces pensions complémentaires peuvent se cumuler.
En qualité d’indépendant, vous pouvez vous constituer individuellement une pension complémentaire par le biais de « la pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI)». Cette épargne, assortie d’un incitant fiscal important, est toutefois limitée à un plafond.
Dirigeant d’entreprise ?
La société au sein de laquelle vous détenez un mandat peut constituer en votre faveur un complément de pension « engagement individuel de pension (EIP)». L’avantage fiscal est attribué à la société qui paie les primes. Le capital constitué vous est versé !
Depuis 2018, les indépendants qui exercent leur activité professionnelle en personne physique ont également la possibilité de se constituer une épargne supplémentaire par le biais d’une « convention de pension pour travailleurs indépendants (CPTI) ».
Le bénéfice fiscal se traduit par une réduction d’impôt de 30 % sur les primes versées.
À ces types de pension complémentaire peuvent encore s’ajouter l’épargne pension ouverte à tout citoyen et l’assurance-vie individuelle.
Afin de calculer le montant de votre pension de retraite en fonction de vos données de « carrière », rendez-vous sur mypension.be. Vous pourrez également y planifier votre date de prise de pension tout en connaissant l’influence de cette décision sur le montant de votre pension.
Si vous vous êtes constitué des pensions complémentaires, le montant des capitaux constitués est également accessible.
Il peut arriver que vous soyez victime d’un accident ou d’une maladie. Les conséquences peuvent avoir un impact considérable sur la vie professionnelle et familiale notamment parce que votre rémunération risque de baisser fortement. L’assurance revenu garanti vous assure un certain niveau de revenu si vous vous retrouvez en incapacité de travail temporaire ou permanente.
Que se passe-t-il si vous n’êtes pas assuré ? Si vous ne pouvez pas travailler, vous bénéficierez d’une indemnité limitée, payée par votre mutualité. En souscrivant à une assurance revenu garanti, que votre activité soit privée ou professionnelle, vous êtes assuré contre les accidents et les maladies et vous bénéficierez d’un revenu mensuel en plus des indemnités de la mutualité.
Il y a cependant certains types d’activités pour lesquels l’assurance n'intervient pas. Des accidents liés à des sports dangereux par exemple ne font pas partie de la couverture.
Pour quel montant êtes-vous assuré ? L’indemnité qui vous sera versée dépendra du type d’assurance que vous aurez sélectionné avec votre courtier et de votre degré d’incapacité de travail. Ce degré d’invalidité est établi par un médecin suivant les barèmes officiels.
Combien coûte une assurance revenu garanti ? Vous choisissez vous-même le montant de l’indemnité – avec un maximum de 80 % de votre revenu brut – et votre délai de carence. Plus vous la souscrivez tôt, plus votre prime est faible.
Une erreur ou un oubli, cela arrive dans une carrière professionnelle. Et si cela implique des dommages à des tiers, les conséquences financières peuvent être importantes pour votre entreprise.
L’assurance responsabilité civile professionnelle vise à couvrir la responsabilité civile des entrepreneurs dont la prestation de services constitue l'activité principale.
Grâce à cette assurance, vous êtes couvert pour les dommages causés à autrui, vos clients compris, résultant de faits dans l'exercice de votre activité professionnelle :
- une erreur, un oubli ou une négligence
- la perte, la détérioration ou la disparition de documents
Les garanties offertes varient selon le type de profession et tiennent compte de la législation en vigueur.
L'assurance RC Professionnelle est-elle obligatoire ? Oui pour l'exercice de certaines professions libérales, notamment pour les avocats, les architectes, les comptables ou les médecins. Pour les professions non règlementées, cette assurance est facultative mais très souvent souscrite.
L’assurance RC Objective de l’exploitant couvre votre responsabilité civile en tant que propriétaire ou exploitant en cas d’incendie ou d’explosion dans des espaces que vous ouvrez au public : cafés, restaurants, hôtels, discothèques…
Cette assurance après incendie ou explosion est légalement obligatoire pour certains établissements et commerces de détail. La victime qui subit un dommage (un client par exemple) sera indemnisée même si l’exploitant de l’établissement n’a commis aucune faute.
Qui est protégé ?
Les tiers présents dans votre établissement, mais aussi les personnes se trouvant à l'extérieur ou dans les environs immédiats (riverains, passants, propriétaires de voitures stationnées dans le quartier…).
Que couvre-t-elle ?
- Les dommages corporels et matériels, y compris les dommages immatériels liés à ces derniers tels que perte de jouissance et de bénéfice, interruption d'activité, arrêt de production, chômage...
- Frais de sauvetage, intérêts, frais et honoraires d’avocats et d’experts pris en charge dans les limites du montant assuré.
Quels sont les espaces couverts ?
La couverture de la RC Objective s’applique aux espaces de votre établissement que vous ouvrez au public.
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