- Ai-je le bon profil pour être indépendant ?
- Comment concrétiser mon idée en véritable projet ?
- Dois-je me lancer en personne physique ou en société (personne morale) ?
- Dois-je me lancer en indépendant à titre principal ou à titre complémentaire ?
- Quelles sont les démarches préalables à mon installation ?
Vous souhaitez créer votre propre activité ou reprendre une entreprise existante ?
La première question à vous poser est : « Suis-je fait pour être indépendant ? ». Le succès de votre entreprise dépend dans une large mesure de votre personnalité, de vos attentes et de vos possibilités. Il n’y a pas de profil type pour devenir indépendant. On peut toutefois dégager des qualités et capacités managériales auprès de la plupart des entrepreneurs qui ont réussi :
- le dépassement de soi et le goût du challenge
- la persévérance et la résistance au stress
- le sens de l’organisation
- une approche créative des défis et problèmes…
Être entrepreneur nécessite des aptitudes et compétences.
Établir la liste de celles-ci vous aidera à détecter d’éventuelles lacunes que vous comblerez aisément par des formations.
Discutez de votre projet de vie avec votre entourage.
Cela vous aidera à mieux vous connaître et à orienter valablement votre projet.
Vous allez devoir confronter votre idée à la réalité, vérifier si elle est faisable. Pour cela, que vous envisagiez de créer votre entreprise ou de reprendre une activité existante, il est nécessaire d’établir votre business plan.
Le Business Model Canvas : l’étape préalable à votre Business Plan
Avec le Business Model Canvas, outil de modélisation et de réflexion stratégique développé par Alexander Osterwalder et Yves Pigneur, vous validez la solidité d’une action ou la mise en œuvre de votre projet.
Comment fonctionne-t-il ?
Le Business Model Canvas est un outil visuel. Il propose un modèle dont la représentation imagée facilite la communication avec les acteurs concernés.
Il s’articule autour de 9 blocs interactifs :
- le produit
- la clientèle cible
- les relations clientèle
- les canaux de distribution
- les activités de l’entreprise
- les ressources clés
- les partenaires
- les coûts occasionnés
- les rentrées engendrées.
Chacun d’entre eux représentant un élément des processus permettant la création de valeur. Quel que soit le bloc choisi pour démarrer l’analyse, il aura toujours un impact sur l’ensemble du modèle. Ainsi, cet outil garantit une analyse complète sans omission d’éléments ou de blocs.
Chaque assemblage détermine une nouvelle stratégie et une offre de produits ou de services ayant une véritable valeur ajoutée. Il envisage le projet dans son ensemble sous une vision créatrice et adaptable.
Lorsque vous aurez choisi votre stratégie et le modèle de fonctionnement des processus, vous pourrez vous atteler à réaliser votre business plan. Votre tâche en sera grandement simplifiée. Il suffira de vous inspirer du Business Model Canvas et d’envisager un état prévisionnel sur les trois prochaines années.
Aujourd’hui, cet outil est devenu incontournable à la réussite de tout projet !
Pour structurer votre projet d'entreprise selon la méthode du Business Model Canvas, UCM organise pour vous des ateliers collectifs de 3 heures en vue de challenger votre projet et de vous accompagner pour passer de l’idée au projet concret et créer une véritable proposition de valeur : je vends quoi, à qui, pourquoi ?
Durant 3 heures, vous abordez donc les questions spécifiques aux starters et parlez démarches, financement, business plan… Nous sommes là pour vous aider à structurer vos idées, fixer vos priorités, dresser votre plan d’actions et même vous rassurer.
Le choix de la forme légale de votre future activité est une des premières grandes décisions à prendre. Ce choix est important car il aura un impact sur les formalités de constitution, sur votre responsabilité ainsi que sur les aspects comptables et financiers de votre entreprise.
Formalités administratives
Débuter une activité en personne physique est facile, rapide et peu couteux. C’est auprès du Guichet d’entreprises que vous obtenez votre numéro d’entreprise et vous vous inscrivez à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). Notre Guichet d’entreprises peut également vous accompagner pour accomplir les formalités nécessaires auprès de la TVA.
La constitution d’une société est plus complexe. Cela implique la rédaction de statuts et leur publication au Moniteur belge. Pour la création d’une société à responsabilité limitée, il faut aussi rédiger un plan financier et se rendre chez le notaire, ce qui a évidemment un coût. Il faudra aussi prévoir un passage au Guichet d’entreprises et affilier la société à une Caisse d’assurances sociales. Le formalisme en cours ou en fin de vie de la société est également plus lourd qu’en personne physique.
La responsabilité
La société peut être à responsabilité limitée (SRL, SA, SC) ou illimitée (SNC, SComm) alors que la responsabilité est toujours illimitée dans le cas d’une activité en personne physique.
La création d’une société équivaut à la création d’une personne juridiquement distincte de vous-même et d’un patrimoine distinct de votre patrimoine privé. Ainsi, sauf en cas de faute lourde, votre patrimoine ne pourra être mis en danger si votre société (à responsabilité limitée) devait se trouver en difficulté. Exercer votre activité en personne physique est donc plus risqué mais une procédure notariale permet de protéger votre domicile familial lorsque vous êtes en personne physique.
Les aspects comptables et financiers
La comptabilité des sociétés doit répondre à des normes plus strictes. Vous devrez a priori vous en référer à un expert externe pour vous y conformer.
Si vous exercez votre activité en personne physique, l’ensemble de votre patrimoine sera soumis à l’impôt (par tranches) des personnes physiques.
En société, le bénéfice réalisé sera soumis à l’impôt des sociétés, à taux unique ou à taux réduit progressif pour les petites sociétés.
Concrètement, à partir d’un certain seuil de bénéfices, l’imposition devient plus intéressante en société.
Personne physique | Personne morale |
---|---|
Coût de constitution | |
N° d'entreprise (BCE) : 105,50 € | Notaire : entre 750 € et 1000 € Plan financier obligatoire N° d'entreprise (BCE) : 105,50 € Une société coûte toujours un peu plus cher qu'un statut d'indépendant car les étapes sont plus nombreuses. |
Capital | |
Pas de capital minimum à investir | Un capital de minimum 61 500 € doit être apporté pour une SA |
Responsabilité | |
Illimité Pas de distinction entre le patrimoine privé et professionnel Possibilité d'insaisissabilité du domicile (notaire) |
Limité à l'apport |
Imposition et cotisations sociales | |
IPP entre 25% et 50% + calcul des cotisations sociales sur le chiffre d'affaires diminué des charges professionnelles. | IPP entre 25% et 50% + calcul des cotisations sociales sur la rémunération du gérant Isoc à 25% (ou 20% si le taux est réduit) sur le bénéfice de la société |
Exercer votre activité en société est plus prudent mais demande un investissement et une préparation plus importante.
Faites-vous accompagner !
Les conseillers UCM sont présents pour vous guider dans le choix de la forme légale la plus adaptée à votre projet !
Vous pouvez être indépendant à titre principal ou à titre complémentaire. Tout dépend, non pas de vos revenus, mais bien de votre situation professionnelle globale.
Vous serez indépendant à titre principal si vous n’exercez pas une autre activité (salarié, agent de l’état…) au moins à mi-temps.
Ce n’est donc pas le montant des revenus gagnés comme indépendant qui détermine la nature de l’assujettissement mais bien l’existence d’une autre activité.
Vous aurez un statut d’indépendant à titre complémentaire, si votre activité de salarié est étendue au moins sur un trimestre civil complet et respecte le critère du mi-temps trimestriel.
Le fonctionnaire, quant à lui, doit travailler 200 jours sur l’année (ou 8 mois par an) ou prester au moins un mi-temps. Enfin, l’enseignant, s’il est nommé, doit assurer au moins les six dixièmes d’un horaire complet et l’activité doit s’étendre au minimum sur un trimestre civil complet.
Et pour les demandeurs d’emploi ?
Il est possible d’être à la fois demandeur d’emploi et indépendant à titre complémentaire. C’est l’ONEM qui informe des conditions à remplir pour bénéficier de cette possibilité.
En tant qu’indépendant à titre complémentaire avec un revenu limité, vous payez, selon le montant, soit aucune cotisation sociale (si votre revenu annuel net ne dépasse pas 1.553,58 €), soit des cotisations sociales réduites par rapport aux indépendants à titre principal. Au-dessus d’un certain revenu, vous payerez cependant des cotisations sociales équivalentes à celles d’un indépendant à titre principal. Aussi, si vous êtes indépendant à titre complémentaire, vous ne vous constituez pas de droits sociaux supplémentaires. Vous conservez les droits attachés à votre activité principale (comme salarié par exemple).
En tant qu’indépendant vous payez des cotisations sociales réclamées par votre Caisse d'assurances sociales. Vous bénéficiez d'un statut social qui vous est propre. Il se distingue du statut réservé aux salariés et aux agents de l'Etat.
Grâce aux combats menés par UCM, votre statut d’indépendant ne cesse de s’améliorer et se rapproche de plus en plus de celui des salariés.
Le paiement de vos cotisations sociales permet d’ouvrir des droits sociaux dans les secteurs suivants :
- Soins de santé
- Incapacité de travail
- Prestations familiales (allocations de naissance et familiales)
- Pension
- Maternité (105 titres services gratuits et un trimestre de dispense)
- Congé de paternité
- Droit passerelle (aide pour l'indépendant qui doit cesser son activité à la suite d’une faillite, des difficultés financières, un évènement fortuit ou un règlement collectif de dettes)
- Plan famille (aide en cas de maladie d’un proche).
Avant de démarrer votre entreprise, certaines démarches administratives sont à accomplir. Nos conseillers UCM vous guident dans leur accomplissement et sont vos précieux alliés.
Puisque vous voilà candidat entrepreneur, pensez d’abord à :
- ouvrir un compte bancaire professionnel
- vous affilier à une mutuelle
- souscrire une assurance pour couvrir votre responsabilité professionnelle.
Ensuite, inscrivez-vous à la BCE via le Guichet d’entreprises UCM où vous obtiendrez votre numéro d’entreprise.
Nous vérifions aussi ensemble si vous avez les capacités entrepreneuriales requises.
Vous vous lancez en société ?
Votre numéro d’entreprise s’obtient via le greffe du tribunal de l’entreprise, au moment de la publication de l’acte constitutif de la société.
Souvent, un passage préalable chez votre notaire est à prévoir pour authentifier les statuts de votre société. Un rendez-vous auprès de notre Guichet d’entreprises reste indispensable pour activer le numéro d’entreprise de la société.
Si l’activité exercée fait l’objet d’un assujettissement à la TVA, vous devez aussi vous immatriculer à la TVA.
Pensez également à vous affilier auprès de notre Caisse d’assurances sociales, avant le début de vos activités. En cas de retard, l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (Inasti) peut vous infliger une amende administrative.
Devez-vous avoir des autorisations particulières ?
Certaines activités requièrent l’obtention d’autorisations particulières telles que la licence de boucher-charcutier, la carte de commerçant ambulant, le permis pour l’implantation commerciale, l’agréation pour les marchés publics, l’Afsca, la Sabam ou encore le permis d'environnement.
Les conseillers du Guichet d’entreprises peuvent vous accompagner dans la réalisation de toutes ces différentes démarches administratives. Cela vous permet d’effectuer ces formalités en un seul et même endroit.
Informez-vous sur les conditions à remplir pour démarrer votre activité et sur le statut d’étudiant indépendant.
Votre nouvel établissement peut causer des conséquences non négligeables sur l’environnement. Le Permis d’Environnement est une autorisation que de nombreux établissements doivent obtenir pour pouvoir démarrer ou renouveler leur activité.
La plupart des démarches administratives doivent se faire avant le début d’activité.
Il vaut donc mieux anticiper toutes ces démarches pour éviter les amendes.
Nos conseillers UCM vous accompagnent dans vos démarches et vérifient, en fonction de votre situation, que toutes les formalités ont été accomplies.
Visionnez le replay du webinaire « Futur indépendant, les clés pour vous lancer », ou inscrivez-vous gratuitement à une prochaine session.
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