UCM a pris connaissance des décisions du dernier comité de concertation, ouvrant la perspective d’une reprise d’activités dans les commerces non alimentaires indépendants de notre pays. Si le ciel s’éclaircit timidement d’un côté, il s’assombrit dangereusement pour le secteur des métiers de contact, dont le gouvernement a décidé le maintien de fermeture, tout comme pour l’Horeca, les voyages, le culturel, les sports… Plus que jamais, il y a urgence de soutenir ces métiers, qui risquent de ne jamais se relever.
Cette crise sanitaire, qui dure maintenant depuis plus de huit mois, a littéralement détruit le tissu économique de notre pays. Selon notre dernière étude, 87 % des commerçants craignent pour la survie de leur entreprise et estiment avoir besoin de liquidités supplémentaires (60 % fixaient le besoin jusqu’à 10.000 €).
Une réouverture des commerces non alimentaires était donc une question de vie ou de mort, particulièrement à quelques semaines des fêtes de fin d’année, et ce malgré l’énergie déployée autour des systèmes alternatifs de vente que sont le click&collect, la vente sur réseaux sociaux ou encore les livraisons à domicile. UCM accueille donc avec soulagement la décision de réouverture des commerces non alimentaires.
Par contre, le maintien de la fermeture des métiers dits de contact (coiffeur(e), esthéticienne (e)…) est synonyme de catastrophe. Ce sont des centaines d’emplois qui sont concernés. Ne parlons pas du secteur de l’Horeca pour qui aucune perspective n’est possible… ou encore les secteurs du voyage, de la culture, de l’évènementiel…
Aucun entrepreneur n’est responsable de la situation sanitaire. Des mesures d’aide doivent être prises. UCM demande :
- La prolongation du droit passerelle pour les secteurs fermés et ceux dont le chiffre d’affaires est fortement impacté par les mesures ;
- La prolongation des mesures en termes d’emploi (chômage temporaire pour force majeure…) ;
- Des aides en matière de trésorerie ;
- Des perspectives pour les différents secteurs car gérer, c’est prévoir et sans perspective, c’est impossible.
L’incompréhension, la détresse et la colère sont perceptibles et compréhensibles. Ces professionnels restent pourtant dignes, à l’heure où l’œuvre d’une vie, faite d’efforts et de travail acharné sont sacrifiés en quelques mois. Il faut donc, plus que jamais, leur donner les moyens de survivre !