Traditionnellement, UCM interroge ses clients commerçants indépendants en Wallonie et à Bruxelles à quelques jours du démarrage des soldes ce samedi 1er juillet 2023.
Cette année, notre service d’études a mis le focus sur les moyens de paiement utilisés dans les commerces.
Premier constat
Près d’un commerçant sur deux affirme avoir moins vendu ces six derniers mois, et plus de deux sur cinq (40.9 %) disposent d’un stock plus important que la normale.
Ce chiffre, qui était de 49.6 % l’an passé, démontre l’anticipation des commerçants dans la gestion de leurs stocks, mais peut aussi s’expliquer par la crise énergétique, les délais d’approvisionnement…
Pour écouler les stocks au-delà des périodes légales de soldes, 37 % des commerçants ont mis en place des dispositions de promos et offres conjointes dès le début du mois de juin. Ils étaient 51.4 % l’an passé.
Et pendant les soldes ?
Trois commerçants sur 10 (contre 48.7 % l’an passé) s’attendent à des ventes moindres. L’optimisme semble de mise. D’ailleurs, le chiffre de commerçants qui décident de ne pas faire de soldes augmente, de 10.3 % à 18.8 % en 2022. Et au contraire de l’année passée où les réductions, d’entrée de jeu, avaient été plus importantes, les commerçants débuteront les soldes à 30 %, un pourcentage plus classique.
Ce qu’il faut retenir :
- Une situation comparable à 2022,
- Des ventes en baisse les 6 premiers mois 2023,
- Un commerce de détail en difficulté,
- Moins de promos et d’offres conjointes,
- Des ristournes moins fortes que l’an passé.
Focus 2023 sur les moyens de paiement
La carte de débit acceptée dans neuf commerces sur 10 tandis que plus d’un commerçant sur 2 offre un paiement par smartphone.
Ces facilités de paiement ont un coût. En moyenne, 30 % des commerçants consacrent un budget de plus de 100 euros par mois pour offrir ces services à leurs clients.
Le paiement électronique est devenu une évidence et un moyen incontournable de paiement pour les clients puisque plus de 75 % des commerçants interrogés déclarent que plus de la moitié des achats faits chez eux est payée par moyen électronique.
Cela dit, la liberté du choix du moyen de paiement est laissée aux clients. La quasi-totalité des commerçants (96.8 %) ne refusent pas le paiement en espèces.
La peur de perdre des clients, la liberté de choix et le coût des équipements sont les principaux critères d’acceptation de paiements en liquide.
Ce qu’il faut retenir :
- Les commerçants offrent un panel diversifié de possibilités de paiements. Le client reste maître dans le choix de son moyen de paiement ;
- En moyenne, un moyen de paiement électronique coûte 90 euros par mois ;
- Le coût des installations de paiements électronique et de transactions reste trop élevé . UCM demande depuis longtemps davantage de transparence et de comparabilité des coûts ;
- Un commerçant interrogé sur 4 ne connaît pas le coût de son installation de paiement ;
- Près de 75 % des achats sont faits par paiement électronique ;
- La diminution d’agences bancaires réduit les points de dépôt d’argent.