Le gouvernement a confirmé, comme prévu, la vague de réouvertures au 9 juin. C'est évidemment un soulagement. Mais pour les secteurs qui reprennent, comme l'horeca ou la culture, les conditions à remplir demeurent très contraignantes. De nombreux entrepreneurs (événementiel, monde de la nuit…) restent sans perspectives claires, faute de précisions essentielles.
Une importante activité économique et sociale pourra reprendre le 9 juin. C'est le minimum de ce qu'on pouvait attendre au vu de l'évolution extrêmement positive des chiffres de l'épidémie. Le prochain Comité de concertation du 11 juin devra se montrer plus ambitieux.
Les secteurs qui peuvent rouvrir restent soumis à des restrictions sévères, même si l'horeca peut se réjouir de l'harmonisation à la hausse des heures d'ouverture autorisées. Après le 9 juin et pour une période encore indéterminée, beaucoup d'indépendants et de PME auront du mal à atteindre le seuil de rentabilité. UCM demande aux autorités d'en tenir compte et de prolonger les aides et les mesures de soutien.
UCM insiste pour que les règles sectorielles imposées aux professionnels soient claires, praticables et n'imposent pas de dépenses trop lourdes.
Enfin, les secteurs qui restent fermés attendent avec impatience un calendrier pour la reprise de leurs activités. La progression de la vaccination et la couverture quasi complète des personnes à risque modifient rapidement l'équilibre à tenir entre la sécurité sanitaire et la liberté de travailler et de gagner sa vie. Il ne faut pas attendre le risque zéro pour le Covid, au risque de provoquer des dégâts plus importants, y compris en matière de santé publique.
Le rendez-vous du 11 juin sera important.