Linkedin, Facebook, YouTube, Insta', Pinterest, TikTok… Omniprésents dans la vie quotidienne, les réseaux sociaux ont également colonisé le monde de l'entreprise. Avec leurs us et coutumes, leurs règles pour se démarquer, capter l'attention dans l'abondance de posts et pages invariablement scrollées sur nos téléphones.

Tout dépend de votre type d'activité. Une page Facebook reprenant les heures d'ouverture, le menu, l'adresse,… est par exemple indispensable pour un restaurant. Elle l'est nettement moins pour un consultant en finance qui va, lui, plutôt, se concentrer sur Linkedin. Il faut donc bien choisir son réseau social en fonction de la cible à atteindre. C'est le premier critère, la pertinence. Les réseaux sociaux sont, finalement et en forçant légèrement le trait, les héritiers du bon vieux bottin. Facebook va toucher les trentenaires et plus, TikTok les plus jeunes générations. Instagram est plus féminin de nature, plutôt basé sur le contenu d'influence, un peu comme Pinterest. Linkedin est lui très typé "pro sales", soit vraiment un professionnel qui parle à un autre professionnel.  

Pour un indépendant ou une PME, il faut arriver à intéresser son audience. Chaque réseau à ses codes, ses accroches. Le "voir plus", qui va dérouler l'information en un clic, est très populaire sur Linkedin, il est rédhibitoire sur Facebook. Il est donc indispensable de s'adapter au mode de fonctionnement du réseau social, sans pour autant tomber dans la pâle copie au risque de rester dans l'ombre. Autre exemple, le "Facecam" est usuel sur TikTok, il l'est nettement moins sur YouTube qui propose théoriquement des vidéos plus travaillées. 

Pour donner un coup de boost à son audience, la sponsorisation peut être un moyen efficace et économiquement intéressant s'il est bien calibré. Une sandwicherie locale, par exemple, si elle définit bien le cercle géographique qu'elle veut toucher, peut user de ces "publicités ciblées". 

Les micro influenceurs sont aussi une branche de l'arbre. Reprenons l'exemple du restaurant. Il n'est pas question, ici, de convoquer Squeezie ou Nabila, plutôt un client régulier qui, un peu comme un bouche-à-oreille en version numérique, va faire passer le message que le plat est bon. En partageant une photo de son repas, en en vantant la qualité, le goût. 

C'est clairement du "social media" mais, toujours dans l'exemple de notre restaurateur, user des groupes "gourmands" ou "sortie resto" qui existent dans toutes les villes est une fameuse vitrine.  
 

Référen… quoi? L'idée, c'est qu'en tapant "restaurant" sur un moteur de recherche, votre établissement arrive dans les trois ou quatre premières occurrences. Objectivement, qui va plus loin que la première page de résultats sur Google? Pour cela, il y a une "langue" à parler pour optimiser le classement.

Reprenons, une dernière fois, notre exemple du restaurateur. Il peut évidemment, un jour, tomber sur un client qui n'a pas trouvé l'excellence qu'il escomptait. Conséquence: un avis négatif. Pas d'inquiétude pour autant. Une réponse circonstanciée, avec au fond l'envie de comprendre "le pourquoi du comment", reste la meilleure solution. La communication positive, constructive, peut aisément désamorcer cet avis négatif. Authenticité, confiance et, au besoin, geste commercial vont même l'annihiler. L'important, c'est de répondre, d'être présent.

Une partie, pas un tout. La bonne vieille carte de visite reste extrêmement utile mais elle peut être agrémentée d'un QR code qui va renvoyer vers le site, la page Linkedin ou Facebook, par exemple.