UCM accueille la nouvelle du budget fédéral comme un pas en avant. Quelques dossiers portés depuis de nombreuses années bénéficient d’une avancée en faveur des indépendants et des chefs de PME.
L’effort portait sur 1.7 milliard d’euros
Le gouvernement fédéral n’a pas, c’est la première bonne nouvelle, chargé davantage la barque fiscale des indépendants dont les épaules sont déjà bien (trop) chargées.
L’élargissement des flexi jobs à de nouveaux secteurs (transport, événementiel, déménageurs, enseignement, agriculture et sport) va permettre de répondre (en partie) à la crise de l’emploi ressentie depuis des années par nos chefs d’entreprise. Revendiquée et accordée, cette victoire UCM va permettre aux entreprises de travailler, mais aussi d’ouvrir des opportunités professionnelles.
Le manque de main d’œuvre est devenu un problème prioritaire pour les PME, il s’agit même là d’un défi majeur pour les entreprises wallonnes et bruxelloises.
UCM demande ainsi la mise en place d’un plan interfédéral de 10 axes pour lutter contre le manque de main d’œuvre, dont l’élargissement des secteurs aux flexi-jobs fait partie.
Autre bon point accordé à la Vivaldi
La prime de 1750 euros pour la remise au travail des malades de longue durée, qui là aussi, est un réponse à la pénurie de main d’œuvre.
Autre bonne nouvelle de ce conclave est une totale nouveauté et concerne la santé des indépendants, ligne de force d’UCM au travers du projet pilote « Icarius ». Ce dossier, mené notamment par le lobby UCM, est pris en compte de façon pérenne. Cette première enveloppe de 4 millions structurelle est un très bon signal. Le rôle de référent attribué aux caisses d’assurances sociales dans la problématique du bien-être des indépendants est également un pas vers une réelle prise en considération de la prévention.
Enfin, UCM constate avec satisfaction que le gouvernement va appliquer l’accord des partenaires sociaux sur le salaire minimum. Une compensation (dont coût 21 millions) est décidée pour les employeurs. De plus, la fiscalité permettra d’augmenter encore l’impact de l’augmentation sur le net des salariés.
Ce budget répond en partie aux signaux d’alerte lancés ces dernières semaines par un nombre croissant de secteurs d’activité, comme la construction. 6 % pour les démolitions-reconstructions d’habitations privées est un bon levier mais cela reste en dessous des attentes des secteurs concernés.
UCM prend acte du budget fédéral et maintient l’ordre de bataille pour les prochaines élections politiques.